LES Traitements

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Quels sont les traitements contre l'endométriose ?

Les traitements existant ne font que diminuer les symptômes de l’endométriose et ses conséquences.

Mais aucun traitement ne permet de guérir définitivement de cette maladie.

Les différents traitements préconisés dépendent de la qualité de vie de la femme atteinte d’endométriose : certaines vivent très bien sans traitements médicamenteux ou hormonal et arrivent à stabiliser et diminuer leurs symptômes grâce à une hygiène de vie équilibrée (alimentation, relaxation, ostéopathie, etc.). Chaque cas est différent! Un suivi médical auprès d’un.e spécialiste de l’endométriose s’avère nécessaire si l’endométriose diminue la qualité de vie et devient invalidante. L’hormonothérapie ou la chirurgie peuvent limiter ou retarder son évolution. Mais cela dépend des femmes et des cas. Seul un.e spécialiste de l’endométriose pourra le dire. Nous recommandons même parfois de demander plusieurs avis.

Un suivi de procréation médicalement assisté (PMA) peut être nécessaire en cas d’infertilité.

L’endométriose n’est pas soulagée ou améliorée par une grossesse. Au contraire, pour certaines, quelques mois après l’accouchement, la maladie reprends le dessus. Parfois même, plus fortement qu’avant. 

Vous l’aurez donc compris, chaque cas d’endométriose est différent. Il n’y a pas UNE solution idéale pour toute et chacune devra trouver le traitement qui lui convient, qu’il soit médical, en médecine complémentaire ou alors un mélange des deux. Ce doit être en fonction de vos symptômes, de vos croyances, des effets secondaires ressentis et de vos besoins. La plus importante des choses à retenir est : ECOUTEZ-VOUS

Hormonothérapie

Le traitement de première intention est la pilule contraceptive. En effet, l’endométriose étant hormono-dépendante, les traitements hormonaux font en sorte que les lésions d’endométriose ne suivent plus les variations liées au cycle. La pilule est prise en continue ce qui permet  de supprimer les règles pour améliorer les symptômes. 

Les médicaments utilisés sont des contraceptifs progestatifs (avec de  la progestérone) ou œstroprogestatifs (un mélange d’oestrogène et de progestérone)

Le stérilet hormonal (type Mirena®) peut également être proposé en cas d’endométriose.

Tous ces traitements hormonaux pouvant avoir de nombreux effets secondaires, beaucoup de femmes ne les supportent pas. Il convient donc de trouver le traitement qui VOUS correspond et VOUS convient. Il faut parfois en essayer plusieurs. 

N’hésitez jamais à discutez avec votre gynécologue de vos effets secondaires, de ce qui vous convient ou non. Même si ce dernier vous dit que vous devez tenir 3 mois avec une pilule et que c’est insupportable pour vous après quelques semaines! La clef c’est la communication et l’écoute. Si vous ne trouvez pas d’écoute attentive, changez de gynécologue ou faites lui remarquer! Nous sommes également là pour vous offrir une écoute attentive et vous soutenir.

N’oubliez pas que les traitements médicamenteux ne guérissent pas l’endométriose, et qu’ils sont contraceptifs! (Visanne®, dont la substance est le dienogest également).

Traitement de la douleur

Comme décrit dans les symptômes, la douleur est le symptôme majeur de l’endométriose. C’est d’ailleurs une des principales raisons de consultation. La douleur invalide grandement les femmes atteintes d’endométriose, parfois même au quotidien et provoque d’autres conséquences comme la fatigue et la dépression par exemple.

Il existe une multitude de traitements contre la douleur mais l’endométriose provoque des douleurs chroniques, complexes et multifactorielles que le paracétamol seul ne parviendra pas à soulager. 

Il existe plusieurs paliers de traitements à tester et à discuter avec votre médecin, dont le travail est de soulager vos symptômes.

Lorsque vos douleurs ne sont pas ou trop peu soulagées avec les traitements proposés, nous vous conseillons d’être suivie par un centre de la douleur

Ces spécialistes, connaissent bien les différents types de douleurs et les types de médicaments ou les techniques qui pourront vous soulager sur le long terme.

Retrouvez de nombreuses informations et solutions pour mieux gérer la douleur sur notre page dédiée.

Analogue de la GnRH

Decapeptyl®, Lucrin® etc… Ce sont des traitements forts sous forme d’injection, utilisé pour les cancers de la prostate notamment, ils mettent la femme en ménopause artificielle et peuvent provoquer des effets secondaires importants : bouffées de chaleur, vertiges, céphalées, troubles émotionnels, …. Une add-back therapy (pilule) à base d’oestrogène ou de progestérone est fortement conseillée en complément pour éviter ces effets. Leur prescription ne devrait pas être prolongée au-delà de 6 mois au risque d’effets dangereux sur le long terme

Ces traitements montrent souvent une grande efficacité car ils peuvent assécher les lésions d’endométriose et soulagent souvent les femmes atteintes. MAIS ils ne sont vraiment pas à prendre à la légère.

 

Chirurgie

La chirurgie est recommandée lorsque le traitement médical n’est pas assez efficace pour calmer les symptômes ou lorsque les lésions sont devenues trop envahissantes.

Mais elle n’est pas forcément nécessaire. 

Le type de chirurgie pratiquée s’appelle la laparoscopie ou coelioscopie, c’est une chirurgie dite minimalement invasive qui est pratiquée sous anesthésie générale. Elle consiste en l’introduction d’une caméra ainsi que de différents instruments par 3-4 petites incisions au niveau de l’abdomen. Un gaz est injecté dans la paroi abdominale afin de créer un espace opératoire suffisant pour permettre de visualiser les organes et pour permettre la manipulation des instruments. Au réveil, les femmes se plaignent souvent d’avoir des douleurs aux épaules, c’est à cause de ce gaz qui comprime la cage thoracique. La chaleur aide beaucoup à soulager ces douleurs. 

Dans le cas d’une endométriose, cette chirurgie doit être effectuée par un spécialiste de la maladie (voir notre liste). En effet, cette pathologie complexe, spécifique nécessite des connaissances en chirurgie du cancer, en micro-chirurgie, que les gynécologues n’ont pas acquis de base!

Le chirurgien spécialiste va retirer les lésions d’endométriose qu’il pourra voir à l’oeil nu. Il doit conserver un maximum les organes et les tissus de la femme, et faire attention aux nerfs pelviens. La résection des kystes ovariens doit être discutée avec le spécialiste car la fertilité pourra s’en trouver diminuée. Ce sont des opérations lourdes nécessitant plusieurs heures d’intervention, et plusieurs semaines d’arrêt de travail (selon les cas bien évidemment). Quelques conseils pour vous préparer.

Page rédigée par des professionnels de santé reconnus

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