Ado & Endo
Le Lorem Ipsum est simplement du faux texte employé dans la composition et la mise en page avant impression.
On a longtemps pensé à tort que l’endométriose ne concernait que les femmes. Pourtant, nous savons aujourd’hui qu’elle peut apparaître dès l’adolescence et les symptômes peuvent être présents rapidement.
Certaines jeunes filles vont être tordues de douleurs pendant leurs règles. Il ne faut pas banaliser ces douleurs. Si elles interviennent tous les mois, si elles évoluent, si elles résistent aux antidouleurs classiques, c’est très évocateur de l’endométriose. L’endométriose n’épargne pas les adolescentes. Dans les dernières années de l’adolescence, sa fréquence est même proche de celle de l’adulte ! Si le diagnostic de l’endométriose de l’adolescente était posé plus tôt, elles pourraient être correctement prise en charge, ce qui ralentirait la progression de la maladie, sa sévérité et ses impacts sur la vie future.
Cependant, durant les deux premières années qui suivent les ménarches (les premières règles), les cycles peuvent être irréguliers, légèrement douloureux, avec des saignements importants. Ces symptômes peuvent être liés à l’immaturité du système hormonal. Cela n’exclue pas le fait de se sentir écouté médicalement et que les symptômes soient pris en compte, car il existe des solutions.
La prise en charge auprès d’un spécialiste de l’endométriose aura pour objectif l’absence ou la réduction de la douleur en supprimant les règles, le ralentissement de la maladie et la préservation de la fertilité. La première ligne de traitement médical associe contraception oestroprogestative (en continu si nécessaire) et anti-inflammatoire non stéroïdien. Les médecines complémentaires comme la naturopathie, l’acupuncture etc. peuvent aussi aider à réguler ces symptômes.
Quand s'inquiéter ?
- Si la douleur résiste à la prise d’un antalgique basique (paracétamol)
- Si elle revient à chaque cycle et qu’elle augmente
- Si elle conduit à l’absentéisme scolaire
Que faire ?
- Ne pas s’affoler : plus l’endométriose est diagnostiquée tôt, mieux on pourra préserver la qualité de vie et la fertilité
- En parler à un gynécologue expérimenté et spécialisé qui pourra effectuer des examens et proposer des traitements adaptés. Il ne faut pas exclure une possibilité de diagnostic de l’endométriose, qui nécessite un suivi particulier. Voir notre liste
- Garder en tête que NON, la douleur qui empêche d’agir dans le quotidien n’est pas normale et que NON, l’endométriose n’est pas « une maladie à la mode ». Elle est bien réelle
Autres points importants
- L’endométriose n’est pas sexuellement transmissible
- La suspicion d’une endométriose n’exclue en aucun cas une contraception ou une protection contre les MST. L’endométriose peut provoquer une infertilité dans 40% des cas. L’infertilité (difficulté à concevoir) n’est à ne pas confondre avec la stérilité (impossibilité de concevoir).
- Il existe des solutions naturelles qui aident à soulager les symptômes, les médecines complémentaires, par exemple.
Sources :
- Bourdel et al. 2006 : Endometriosis in teenagers
- Descamps et Fernandez 2011 : Endométriose de l’adolescente : une prise en charge complexe, la Lettre du Gynécologue, 364
- Émission Allô Docteur, 2015
- Endofrance.org